La Banque mondiale doit arrêter d'abuser le droit à la terre
Une déclaration collective par les mouvements populaires et des organisations de la société civile exige que La Banque mondiale arrêt d'abuser le droit à la terre et respecter les directives volontaires
Comme solution à ces menaces, des mouvements populaires et des organisations de la société civile ont uni leurs forces pour formuler des revendications communes pour l'accès équitable et durable en ce qui concerne le contrôle des terres, de l'eau, de la biodiversité et des ressources naturelles pour la production alimentaire.
Les directives de la FAO sur la tenure responsable des terres, des pêches et des forêts (ci-après, directives volontaires) sont une étape importante à cet égard et le résultat de plusieurs années de mobilisation sociale.
La déclaration collective affirme que les politiques et les opérations de la Banque mondiale sont de graves menaces pour les droits humains et les moyens de subsistance de ceux-là mêmes dont les directives volontaires cherchent à protéger, et demande une cohérence des politiques et des actions des gouvernements, la Banque mondiale et d'autres institutions financières internationales avec les directives volontaires et les droits humains internationalement reconnus doit être mis à l'ordre du jour de la surveillance de la Commission de la sécurité alimentaire mondiale.