Les droits des femmes rurales enfin traités dans la Recommandation générale n°34
Accueillant positivement l’adoption du premier instrument international consacré aux droits des femmes rurales de manière holistique, FIAN International examine les éléments principaux liés au droit humain à l’alimentation et à la nutrition contenus dans la Recommandation générale n°34.
En mars 2016, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) adoptait la Recommandation générale n°34 sur les droits des femmes rurales, au terme de plus de trois ans de travail, avec le soutien de la société civile et de mouvements sociaux.
Cette Recommandation générale est particulièrement importante, puisqu’il s’agit du premier instrument international s’appliquant spécifiquement aux droits des femmes rurales et, qui plus est, reconnaissant explicitement le droit humain à l’alimentation adéquate et à la nutrition des femmes rurales dans le cadre de la souveraineté alimentaire.
L’adoption de cette Recommandation continuera d’aider à améliorer la visibilité des droits humains des femmes rurales sur la liste des préoccupations auxquelles les Etats parties doivent prêter attention lorsqu’ils remettent leurs rapports au Comité. Elle permettra aussi aux organisations de la société civile de tenir leurs gouvernements respectifs responsables des violations de droits humains des femmes rurales. Cette Recommandation peut également jouer un rôle majeur en tant qu’outil d’information et servir de base à des processus futurs aux niveaux national, régional et mondial.
FIAN international publie sur ce sujet une note d’analyse sur les éléments liés au droit humain à l’alimentation et à la nutrition contenus dans la Recommandation générale. La note aborde plus spécifiquement : (1) La reconnaissance explicite du droit à l’alimentation et à la nutrition dans le cadre de la souveraineté alimentaire ; (2) La Reconnaissance du droit d’accéder à, de contrôler, de gérer et de posséder toutes les ressources naturelles et productives dont dépendent les femmes rurales ; (3) la garantie d’un travail décent pour toutes les travailleuses rurales, y compris l’accès à la protection sociale ; (4) la reconnaissance des « subjectivités interdépendantes » des femmes et des enfants pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement et conception d’un cadre basé sur les droits des femmes durant tout le cycle de vie et (5) la reconnaissance des obligations – y compris extraterritoriales - des Etats parties en matière de droits humains face à l’interférence des acteurs privés dans les rôles que les femmes rurales jouent dans la production, l’élaboration, la distribution, l’accès au marché, la commercialisation et l’investissement relatifs aux systèmes alimentaires.
Vous pouvez consulter la note analytique ici.
Cette Recommandation générale est particulièrement importante, puisqu’il s’agit du premier instrument international s’appliquant spécifiquement aux droits des femmes rurales et, qui plus est, reconnaissant explicitement le droit humain à l’alimentation adéquate et à la nutrition des femmes rurales dans le cadre de la souveraineté alimentaire.
L’adoption de cette Recommandation continuera d’aider à améliorer la visibilité des droits humains des femmes rurales sur la liste des préoccupations auxquelles les Etats parties doivent prêter attention lorsqu’ils remettent leurs rapports au Comité. Elle permettra aussi aux organisations de la société civile de tenir leurs gouvernements respectifs responsables des violations de droits humains des femmes rurales. Cette Recommandation peut également jouer un rôle majeur en tant qu’outil d’information et servir de base à des processus futurs aux niveaux national, régional et mondial.
FIAN international publie sur ce sujet une note d’analyse sur les éléments liés au droit humain à l’alimentation et à la nutrition contenus dans la Recommandation générale. La note aborde plus spécifiquement : (1) La reconnaissance explicite du droit à l’alimentation et à la nutrition dans le cadre de la souveraineté alimentaire ; (2) La Reconnaissance du droit d’accéder à, de contrôler, de gérer et de posséder toutes les ressources naturelles et productives dont dépendent les femmes rurales ; (3) la garantie d’un travail décent pour toutes les travailleuses rurales, y compris l’accès à la protection sociale ; (4) la reconnaissance des « subjectivités interdépendantes » des femmes et des enfants pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement et conception d’un cadre basé sur les droits des femmes durant tout le cycle de vie et (5) la reconnaissance des obligations – y compris extraterritoriales - des Etats parties en matière de droits humains face à l’interférence des acteurs privés dans les rôles que les femmes rurales jouent dans la production, l’élaboration, la distribution, l’accès au marché, la commercialisation et l’investissement relatifs aux systèmes alimentaires.
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